Le pied de biche est un outil polyvalent indispensable dans le domaine de la construction. Il est constitué d’une barre en acier avec des méplats incurvés aux extrémités. Son apparence rappelle celle des sabots fendus des animaux ongulés, comme le cerf ou la biche.
Les ouvriers du bâtiment l’utilisent, comme barre de force ou pince à décoffrer, pour faire levier sur les matériaux et ainsi, les soulever ou les séparer. Ils l’emploient aussi comme arrache-clous.
On retrouve aussi cet ustensile, dans une forme bien plus réduite, sur bon nombre d’établis d’artisans. Ainsi, les tapissiers l’utilisent comme arrache-agrafes pour extraire les agrafes et les clous fixant les tissus sur leur support.
Barre de force ou pince à décoffrer
Arrache agrafes
Arrache clous
Comment utiliser un pied de biche pour ouvrir une porte
Le pied de biche est un outil efficace pour appliquer une force de levier considérable sur des surfaces relativement étroites, telles que les cadres de porte. Il peut être utilisé de deux manières en serrurerie :
Pour effectuer une légère levée de la porte, permettant aux serruriers de diagnostiquer d’éventuelles contraintes sur les pênes de fermeture.
Pour effectuer une forte poussée sur la porte, ce qui permet aux cambrioleurs de forcer l’ouverture de la porte et de pénétrer illégalement dans les lieux.
Pied de biche de serrurier, utilisé comme lève porte
Forçage d’une porte à l’aide d’une pince à décoffrer
Conclusion
Contrairement à un amateur, un serrurier professionnel ne se repose pas sur des méthodes brutales pour ouvrir une porte. Il utilise des techniques sophistiquées et des outils de pointe pour dépanner les serrures, garantissant ainsi une ouverture rapide et efficace, sans endommager la porte. Bien que le pied-de-biche puisse être un outil utile dans certaines situations de dépannage, un serrurier expérimenté sait quand et comment l’utiliser de manière appropriée, évitant ainsi tout dommage supplémentaire.
Un « Cylindre débrayable » permet d’ouvrir une porte, même si une clé se trouve de l’autre côté de la serrure. Il faut parfois faire presque un tour de clé à vide avant de sentir l’entrainement du système mécanique. Cela donne parfois l’impression que quelque chose de marche pas, mais c’est la course nécessaire pour aligner les deux clés.
Il s’agit nullement d’une fonction confort, d’ailleurs les constructeurs utilisent parfois les termes suivants pour désigner un cylindre débrayable :
« Cylindre à clé de secours« ,
« Fonction antipanique » ou
« Option Synkro« .
Cas d’usage d’un cylindre à clé de secours
Un cylindre débrayable est particulièrement utile pour équiper la porte d’entrée d’un logement dans les cas suivants :
L’occupant est une personne âgée, mal entendante ou à mobilité réduite. Elle pourrait ne pas entendre la sonnette ou aurait du mal à se déplacer. Il faut également prendre en considération les risques de chute ou de malaise.
Un des résidents est un enfant qui risquerait de s’enfermer à l’intérieur et ne plus pouvoir déverrouiller la porte.
Un des habitants est étudiant et sort de temps en temps. Il doit être capable d’ouvrir la porte sans réveiller sa famille si la clé n’est pas retiré de la serrure à l’intérieur.
Fonctionnement technique
Dans un cylindre classique, le mécanisme d’embrayage permet de coupler l’un des rotors au panneton d’entrainement. La pointe de clé, en poussant l’embrayage lors de son insertion, active le couplage. Bien sûr, seule la bonne clé libère la rotation du rotor. De façon exclusive, le couplage d’un des rotors, désactive le couplage de l’autre.
Dans un cylindre débrayable, le mécanisme de couplage des rotors au panneton repose sur un double embrayage. Selon la position angulaire de la clé déjà engagée, Il faut presque faire un tour à vide avec la seconde, pour que les deux s’alignent et tournent ensembles. Il s’agit de la course de débrayage.
Vous souhaitez faire installer ce type de barillet ou vous avez besoins de quelques conseils ? : Contactez nous…
Une bonne partie des travaux de serrurerie de ville sont à la portée de tout bon bricoleur. Cette facilité d’accès attire de plus en plus d’amateurs pour devenir serrurier. Ce métier exige tout de même, un savoir technique, de l’agilité et être animé par l’envie de bien faire. Mais alors, comment faire son choix pour trouver un bon serrurier ?
Au-delà des arnaques bien rodées, le risque est grand de tomber sur
des serruriers non certifiés, ou
des techniciens offrant une piètre qualité de service ou pis,
des personnes n’ayant ni les connaissances ni l’expérience. Au mieux, elles ne répondront pas à vos besoins…
Un artisan serrurier doit savoir communiquer avec ses clients et futurs clients. S’il est compétent, il n’aura aucun mal à vous questionner pour essayer de vous donner un prix par téléphone. Il saura aussi vous expliquer les raisons pour lesquelles il ne le peut pas.
Les recommandations
Contactez vos proches, vos amis et voisins pour savoir s’ils ne connaissent pas un artisan de confiance. Vous pouvez aussi contacter votre assurance ou votre syndic de copropriété. Ils sous traitent leurs travaux de serrurerie.
Prêter une attention aux sociétés ayant plusieurs serruriers salariés, il y a peut-être un turn over important. Les plateformes, quant à elles, uberisent la profession. Elles captent les demandes sur Internet et revendent la mise en relation avec le client aux artisans locaux.
Finalement, ne faites appel qu’à des serruriers indépendants qui vous ont été recommandés et assurez-vous de leur professionnalisme.
Recherches sur Internet
Du temps de l’annuaire papier, les « Pages Jaunes » référencèrent les entreprises de votre commune ainsi que celles des villes voisines. Aujourd’hui, avec la version numérique de cet annuaire, les sociétés payent pour y figurer. Le prix est généralement calculé en fonction des mots clés de recherche et de la couverture géographique choisie.
Il en est de même avec le moteur de recherche Google. Un système d’enchère est organisé et les plus offrant figureront dans les 3 premiers résultats sponsorisés. Dans les grandes villes, le prix du clic s’élève à plusieurs dizaines d’euros.
Quel que soit le modèle utilisé, c’est le client final qui en supporte le coût. C’est pour cette raison que nous conseillons de favoriser les résultats locaux et de bien lire les avis clients, avant d’appeler le professionnel. Ainsi, vous pourrez affiner votre opinion sur cet artisan.
Il existe une exception, le Label Confiance et Qualité Serruriers de France®, qui regroupe des professionnels comme nous, soucieux de défendre l’image de leur profession et de protéger le consommateur.
Vous pensez peut-être qu’il suffit d’utiliser un dégrippant de type WD-40 pour entretenir un cylindre de serrure ? Au regard du désordre réglé, notamment en hiver, il semblerait que vous ayez raison…
Dans un barillet, plusieurs éléments mobiles sont en contact les uns avec les autres. Il est important de lubrifier l’ensemble pour diminuer les frottements mécaniques et donc l’usure du cylindre de serrure.
Cet entretien s’effectue périodiquement, une à deux fois par an, avec un lubrifiant formulé spécifiquement pour les serrures. Il est aussi possible d’utiliser de la poudre de graphite pour entretenir un cylindre de serrure mais attention, c’est l’un ou l’autre mais pas les deux ! Quoi qu’il en soit, nous vous conseillons avant cela, d’utiliser une bombe à air pour chasser la poussière accumulée.
Par contre, l’utilisation répétée d’un lubrifiant gras posera problème à terme. En effet, il se formera un mastic huileux (amalgame du corps gras avec la poussière et/ou le vert-de-gris). En fin de compte, celui-ci finira par entraver le mouvement mécanique de la serrure.
Il est à noter que certains professionnels préconisent l’utilisation d’un lubrifiant de type WD-40. Or dans l’imaginaire, le WD-40 référence le produit phare à l’origine du nom et non la marque elle même…
Vous souhaitez faire entretenir votre barillet ou votre cylindre s’est grippé ? : Contactez-nous